CSA C802.2:F18:2018 Edition
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Méthode d’essai et valeurs minimales de rendement pour les transformateurs à sec
Published By | Publication Date | Number of Pages |
CSA | 2018 | 46 |
Préface
Ce document constitue la quatrième édition de CSA C802.2, Méthode d’essai et valeurs minimales de rendement pour les transformateurs à sec et remplace les éditions précédentes publiées en 2012, 2006 et 2000, sous le titre Valeurs minimales de rendement pour les transformateurs à sec.
Cette norme est jugée convenable à l’évaluation de la conformité selon le domaine d’application établi dans la norme.
Cette norme a été élaborée conformément aux exigences du Conseil canadien des normes concernant les Normes nationales du Canada. Cette norme a été publiée en tant que Norme nationale du Canada par Groupe CSA.
Domaine d’application
1.1
Cette norme prescrit les valeurs de rendement énergétique pour les transformateurs à sec. La méthode du coût d’exploitation total (CET) est le moyen recommandé pour arriver à ces valeurs de rendement énergétique, particulièrement pour les services publics d’électricité. Cette norme prescrit aussi une méthode optimale pour les utilisateurs autres que les services publics, fondée sur une modification de la méthode du coût d’exploitation total qui réunit toutes les conditions du coût de l’énergie.
Note : Le tableau 1 de cette norme donne des valeurs minimales de rendement.
1.2
Cette norme vise les transformateurs monophasés et triphasés, autonomes ou faisant partie d’un ensemble, 60 Hz, de type ANN, d’une puissance nominale de 15 à 833 kVA pour les modèles monophasés et de 15 à 7500 kVA pour les modèles triphasés.
1.3
Cette norme décrit les caractéristiques spéciales qui influent sur le rendement et présente les modifications nécessaires à apporter aux valeurs de rendement prescrites au tableau 1, le cas échéant.
1.4
Cette norme prescrit les méthodes d’essai et les modes opératoires servant à définir les valeurs de rendement des transformateurs.
1.5
Cette norme ne vise pas :
a) les autotransformateurs;
b) les transformateurs de mise à la terre;
c) les transformateurs redresseurs;
d) les transformateurs hermétiques;
e) les transformateurs non ventilés (y compris les transformateurs encapsulés);
f) les transformateurs de contrôle;
g) les transformateurs de fourneau;
h) les transformateurs de soudage;
i) les transformateurs de commande (d’isolation) dotés d’au moins deux enroulements de sortie ou dont le courant de ligne basse tension nominale est supérieur à 1500 A;
j) les transformateurs d’impédance spéciaux;
k) les transformateurs dont le courant de ligne à basse tension nominale est d’au moins 4000 A;
l) les transformateurs de réglage en charge;
m) les transformateurs de mise à la terre résistifs;
n) les transformateurs munis de deux enroulements secondaires indépendants ou plus pour délivrer plus d’une tension de sortie à partir de l’alimentation principale. Les enroulements indépendants utilisés pour alimenter les dispositifs auxiliaires en courant monophasé ou triphasé ne sont pas comptés dans le nombre d’enroulements indépendants qui déterminent le type de transformateur et ne sont aucunement pris en compte pour ce qui est de la puissance nominale en kVA, des essais et des calculs du rendement énergétique. Les enroulements secondaires destinés à être reconfigurés en série ou en parallèle pour donner deux tensions différentes ne sont pas considérés comme enroulements indépendants;
o) les transformateurs avec enroulement basse tension de tenue au choc (TTC) supérieure à 30 kV; et
p) les transformateurs d’une classe de tension supérieure à 1,2 kV qui ont une tension de tenue au choc (TTC) inférieure à 20 kV ou supérieure à 199 kV.
1.6
Dans cette norme, le terme « doit » indique une exigence, c’est-à-dire une prescription que l’utilisateur doit respecter pour assurer la conformité à la norme; « devrait » indique une recommandation ou ce qu’il est conseillé mais non obligatoire de faire; et « peut » indique une possibilité ou ce qu’il est permis de faire.
Les notes qui accompagnent les articles ne comprennent pas de prescriptions ni de recommandations. Elles servent à séparer du texte les explications ou les renseignements qui ne font pas proprement partie de la norme.
Les notes au bas des figures et des tableaux font partie de ceux-ci et peuvent être rédigées comme des prescriptions.
Les annexes sont qualifiées de normatives (obligatoires) ou d’informatives (facultatives) pour en préciser l’application.